Titre: Rouge Rubis
Auteur: Kerstin Gier
Éditions: France Loisirs
Date de parution: 2011 (chez Milan en France)
Parfois j’aime laisser sa chance à une saga jeunesse qui pourtant me fait à l’avance plisser du nez de méfiance. Je suis sûre que vous imaginez très bien ma tête!
Dans la famille de Gwendolyne, les membres ont des dons particuliers. Ainsi certains peuvent-ils voyager dans le temps et c’est sa cousine Charlotte qui est censée devenir la prochaine à développer cette capacité. Sauf que contre toute attente, Gwen est prise de vertige et fait son premier saut dans le temps. Ce n’était pas exactement ce qui était prévu…
Voilà exactement les romans que je considère comme un plaisir coupable. Ce n’est pas ce que je considère comme un bon roman mais j’ai passé un très bon moment en sa compagnie. Le récit est dynamique et si efficace que le lecteur ne s’ennuie pas un seul instant entraîné de rebondissements en rebondissements. Les différents épisodes laissent de nombreuses questions en suspens, ce qui donne forcément envie de tourner les pages plus vite…
De plus, on s’attache très vite au personnage principal, Gwendolyne, qui se caractérise par son humour et son effronterie. A l’origine, rien ne la prédestine à devenir l’héroïne de cette histoire. Elle est plutôt considérée comme l’originale de service: elle parle aux fantôme et n’est pas vraiment prise au sérieux par sa famille. Mais elle forme un duo très vivant avec son amie Leslie.
Tout cela permet de tout faire passer, même les clichés et les facilités. Évidemment, la romance est cousue de fil blanc et pas très surprenante: Gwendolyne est forcément sous le charme du froid et orgueilleux Gideon. Et même si on voit les révélations venir à dix kilomètres et que l’on n’est pas très surpris, peu importe: on y trouve son plaisir!
Difficile de noter ce genre de roman. Dois-je m’appuyer sur une analyse objective ou mon plaisir? Vaste débat… En tout cas, je suis sûre de lire la suite!
Votre commentaire