Le Paris des merveilles 1: Les enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel

les-enchantements-d-ambremer-le-paris-des-merveilles-t1-de-pierre-pevelTitre: Le Paris des merveilles 1: Les enchantements d’Ambremer

Auteur: Pierre Pevel

Éditions: Folio SF

Date de parution: 2017

Voilà ce dont j’avais besoin pour les vacances: un roman dont la lecture est du pur plaisir. Pas de réflexion intense, pas de remue-méninge, juste de l’aventure et des rebondissements.

Imaginez-vous dans le Paris de 1900. Mais certains détails clochent: on peut croiser des chats-ailés, des gnomes ou encore des sirènes dans la Seine. Le Paris des Merveilles est un monde en contact avec Ambremer, le royaume des fées. Dans ses rues se promènent des mages et d’autres créatures féériques venues d’Ambremer. Parmi ces mages, Louis Griffont mène une petite enquête sur du trafic d’objets enchantés. Il se trouve malgré lui mêlé à une affaire de meurtre. Dans le même temps, Isabel de Saint Gil réapparaît dans sa vie et c’est le signe d’ennuis supplémentaires pour Griffont.

Ce roman m’a entraîné dans un univers riche et proche de ma période historique de prédilection, la Belle Epoque parisienne, à la différence près que toutes les créatures surnaturelles peuplent ce Paris. Le début du roman peut paraître bien énigmatique puisqu’il présente des scènes et des personnages qui au premier coup d’oeil n’ont pas de liens entre eux. Une femme poursuivie par Russes dans un train réussit à s’en sortir par un jolie tour de passe-passe. A Paris, Louis Griffont est contacté par un directeur de casino pour enquêter sur un joueur qui gagne beaucoup trop souvent. Ces deux intrigues vont se trouver mêler jusqu’à n’en faire plus qu’une. Ces deux scènes d’ouverture évoquent tout de suite des souvenirs de films et de romans feuilletons, non?. La suite du roman emporte le lecteur dans une suite de rebondissements toujours plus surprenants. Les personnages bien campés suscitent à la fois la curiosité et l’affection. Ils nous deviennent d’ailleurs familiers et on apprécie très vite les querelles et mouvements d’humeur d’Isabelle Saint-Gil et de Griffont. Il reste que, comme tous feuilletons, certains points du roman restent encore peu approfondis et appellent une suite.

J’ai particulièrement apprécié les traits d’humour et les références littéraires du narrateur. Il se réfère au grands noms de feuilletonistes du XIXe siècle: Dumas et Verne en particulier. Le narrateur s’adresse parfois au lecteur, lui rappelant avec humour qu’il est le maître du récit.

Le roman s’achève sur une nouvelle particulièrement savoureuse où le lecteur retrouve Méliès et le Nautilus.

4livrecoeur

5 commentaires sur “Le Paris des merveilles 1: Les enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel

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  1. Moi aussi j’aime cette époque ! J’aurais adoré être présente pour la première séance de cinéma des Frères Lumières, rencontrer Charlie Chaplin, Méliès et voir la Tour Eiffel se monter. Je peux aimer ce roman (qui mêle de la fantasy), c’est tout à fait mon genre ! Merci pour cette belle découverte 🙂

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