Je vide ma Pile à Lire – Mars

« Je suis pressé, pressé/ Harrassé, bouleversé/ Je cours après le temps perdu/ Aussi je n’en puis plus, puis plus/ Je suis en retard ».

Vous aurez sans doute reconnu les paroles de la chanson du Lapin Blanc dans Alice au pays des merveilles. Cette chanson est devenu mon hymne ce mois-ci. Aussi fais-je ce que je peux pour alimenter tant bien que mal mon petit blog qui vivote en attendant…

  • Wajdi Mouawad, Incendies
  • Catherine Faye, L’Attrape-souci (Prix Livre de poche)
  • Sébastien Spitzer, Ces rêves qu’on piétine (Prix Livre de poche)
  • Lucia Berlin, Manuel à l’usage des femmes de ménage (Prix Livre de poche)
  • Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol. V. Stein
  • Patrick Modiano, Rue des Boutiques obscures

 

  • Mahir Guven, Grand frère (Prix Livre de poche)
  •  Chloé Benjamin, Les Immortalistes (Prix Livre de poche)
  • Colson Whitehead, Underground Railroad (Prix Livre de poche)
  • Philippe Grandcoing, Le Faubourg des diaboliques (partenariat)
  • Patrick Modiano, Rue des Boutiques obscures (prêt)

Le mois précédent nous étions à 293 livres. J’ai lu autant que j’ai pu en essayant de gérer de front les lectures pour le prix Livre de poche, les lectures obligatoires pour le travail et les soirs sans lecture où je m’endormais d’épuisement. Je ne m’en sors pas trop mal avec un livre en moins dans la Pile de l’enfer. Total du mois donc: 292 livres.

Ce mois-ci, je n’ai eu qu’un seul kiff culturel ou artistique. A partir du mois de janvier jusqu’en juin, en général, le rythme s’accélère au travail et je tente seulement de garder la tête hors de l’eau. On va déjà se contenter de ce seul kiff mensuel!

  1. Vous êtes sans doute au courant que se prépare la Réforme du lycée. Pour cela, les enseignants sont envoyés en formation dans différents lieux de leur académie pour qu’on les informe des nouveaux programmes et des nouvelles formes d’évaluation. Ces moments sont souvent très lourds en remise en cause et en inquiétudes. Parfois, cependant, c’est l’occasion de rencontrer les collègues et d’entamer des échanges fructueux, surtout quand on enseigne une discipline « rare ». C’est pourquoi je considère que ces moments, et surtout « La Journée des Langues anciennes » à Tours est un moment privilégié. Lors de la 14e édition de cette année, la conférence portait sur « Relire l’Anabase au XVIIIème siècle » par Pierre Pontier, maître de conférence à la Sorbonne. Il s’agissait d’étudier la réception de l’Anabase de Xénophon au XVIIIe siècle et de voir comment on lisait cette oeuvre à cette époque. Une conférence très stimulante. Et il faut aussi le dire, sa présence m’a rappelé des souvenirs d’étudiante puisque c’était l’enseignant de qui je suivais les cours de version pendant ma préparation de l’agrégation. Un excellent enseignant.

 

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