Titre : Le Prisonnier du ciel
Auteur: Carlos Ruiz Zafón
Éditions:
Date de parution:
Lecture par Frédéric Meaux.
J’ai découvert la saga du Cimetière des livres oubliés de Carlors Ruiz Zafón par hasard. Le premier tome L’Ombre du vent m’avait été offert pour m’occuper pendant une courte hospitalisation. Et j’avais été fascinée par l’ambiance onirique et sombre, légèrement gothique. Mais le deuxième tome, Le Jeu de l’ange, m’avait déçue malgré le thème faustien. Je lui avait trouvé des longueurs et surtout je n’avais pas apprécié le personnage principal. Je n’allais pas m’arrêter à cette déception.
Dans le Prisonnier du ciel tout commence quand un inconnu entre dans la librairie des Sempere pour acheter un exemplaire du Comte de Monte Cristo et l’offrir ensuite à Fermin Romero de Torres, un employé et ami des Sempere. Fermin révèle alors révéler à Daniel Sempere son histoire et les terribles moments qu’il a vécu dans la prison de Montjuïc en 1939 en compagnie du mystérieux David Martin, auteur de La Ville des Maudits, et personnage principal du Jeu de l’ange.
Ah! Quel plaisir de se plonger dans cet univers guidé par un lecteur à la voix profonde. Je me suis enfoncée dans ce récit comme on se glisse sous un édredon. Alors évidemment c’est romanesque, c’est dramatique à souhait et plein de bons sentiments mais l’important c’est qu’on se laisse embarquer.
Dans l’univers brumeux de Barcelone, le récit de Fermin Romero de Torres nous fait remonter le temps jusqu’à la fin de la guerre civile et au franquisme. C’est une période historique que je connais très mal mais l’atmosphère dictatoriale de la prison de Montjuïc est plutôt convaincante. C’est dans cette prison que les fils des deux tomes précédents trouvent leur noeud. Fermine, emprisonné pour une raison un peu obscure, fait la connaissance de David Martin, le fameux prisonnier du ciel qui sombre peu à peu dans la folie. Mais nouveau Monte Cristo, Fermine s’échappe en reprenant la même astuce. C’est ce que j’aime dans cette saga: elle parle de livres, elles nous enveloppe dans un univers complètement littéraire.
Si dans ce roman, la part mystérieuse est un peu moins présente, la part humaine prend plus de place. Adieu les intrigues amoureuses romanesques et désespérées. Ici se pose la question de l’identité, de la paternité, et de l’amitié.
J’espère écouter bientôt la suite, Le Labyrinthe des esprits, afin de ne pas trop oublier les détails de ce dernier roman qui offre une fin ouverte et prépare clairement la suite.
Je remercie Audible pour m’avoir permis de découvrir ce livre grâce à notre partenariat.
il a l’air intéressant!
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Le roman peut se découvrir sans avoir lu les deux autres mais il y a plus de plaisir à lire la saga 😉
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