Le Fleuve de la liberté de Martha Conway

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Titre : Le Fleuve de la liberté

Auteur: Martha Conway

Éditions: Livre de poche

Date de parution: avril 2019

dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de poche 2019

Soyons honnête, parmi la sélection de mai, aucun roman n’attirait vraiment mon attention. J’ai donc usé de l’immémorial « plouf-plouf » pour savoir par lequel commencer. Ainsi suis-je tombée sur Le Fleuve de la liberté.

May Bedloe, couturière au service de sa cousine Constance, une comédienne, est brusquement congédiée. Il lui faut trouver un nouvel emploi. C’est dans la troupe d’un bateau-théâtre qu’elle trouve une place. Alors qu’elle commence à gagner la confiance et l’amitié des autres passagers, elle se voit contrainte de faire passer clandestinement des passagers d’une rive à l’autre du fleuve.

Voici un deuxième roman qui évoque l’esclavage et la fuite des esclaves du Sud vers le Nord. Cependant le titre Le Fleuve de la liberté ne me semble pas seulement concerner cet événement historique. En effet, ce roman raconte plutôt l’émancipation de May. Elle gagne progressivement en autonomie, en responsabilité et en empathie. May, est d’ailleurs une héroïne étrange, à qui l’on s’attache progressivement en même temps que les autres personnages. L’autrice a attribué à May des traits de caractères singuliers: elle ne sait pas mentir, comprend peu le second degré et les codes sociaux et a un intérêt spécifique qui est la couture. Je me suis sincèrement demandée pour quelles raisons l’autrice avait prêté ces traits à son héroïne car ils la rendent assez peu sympathique au début.

Ce roman manifestement initiatique est encadré par deux destructions de navires, l’une par l’eau l’autre par le feu. Cela pourrait constituer une construction intéressante. Pourtant l’autrice relance le récit et propose une conclusion plutôt froide et distante. L’ouverture proposée est loin d’être heureuse et réjouissante. On peut encore se demander ce qu’a voulu montrer l’autrice: la force de la résilience? celle de l’indépendance? Les choix narratifs m’interrogent encore.

3livrecoeur

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