2021, la tant attendue

Il est de bon ton de souhaiter mauvais vent à l’année 2020, perçue comme une annus horribilis. Je ne viendrais pas non plus dire à quel point 2020 a été une année de bonheur, d’épanouissement pour moi. Non, je ne me suis pas trouvée dans la solitude forcée. Non, je n’ai pas eu de révélation spirituelle. Non, je n’ai pas lu plus que d’habitude, voire moins. Non, je n’ai pas perdu mon emploi, rompu ou perdu un être cher. 2020 a été une année mélasse, de celle qui colle, englue et sent le renfermé. Elle m’a par contre volé quelque chose de fondamental : ma propension à espérer.

Heureusement sur mon terrain de boue que fut 2020, il y a eu Camus. C’est son essai Le Mythe de Sisyphe qui me sert de béquille du quotidien. Et je pense le relire souvent, encore et encore jusqu’à ce qu’il infuse en moi. Cette année m’aura encore prouvé que la littérature est une aide précieuse, qui aide à vivre.

Je vous souhaite donc des lectures aventureuses, solaires et qui exploseront dans vos poitrines. Que jamais les mots ne nous abandonnent.

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