Troisième et dernier soir: Un peu fébrile, je ne sais pas du tout à quoi m’attendre en terme de spectacle. Le titre évoque Moby Dick, Pinocchio ou encore le texte biblique de Jonas et la baleine. On pourrait presque voir se confirmer le thème du ventre et de la nourriture qu’on avait cru deviner dans les deux spectacles précédents.
Sur scène, un radeau et une marionnette dont les traits sont ceux du comédien; un ordinateur ouvert dont s’échappe parfois une voix informatique. C’est à partir de ces quelques éléments que Mikaël Chirinian happe le spectateur et l’entraîne sur les flots mouvants des relations familiales, à la recherche de la baleine.