Titre: Les Enfants de la liberté
Auteur: Marc Lévy
Éditeur: Pocket
Date de parution: 2007
Quand on prononce le nom de Marc Lévy, on constate souvent chez l’interlocuteur qui se pique d’aimer la « grande » littérature un froncement de nez marquant le mépris.
Cependant, moi qui me pique aussi d’aimer la littérature, j’avoue sans honte avoir lu Et si c’était vrai deux fois et d’avoir versé ma larme à chaque fois. Donc j’ai abordé Les Enfants de la liberté sans a priori, d’autant qu’il s’agissait d’un cadeau.
Ce roman met en scène comme narrateur Raymond Lévy, le père de l’auteur, surnommé Jeannot à partir du moment où il entre en résistance. C’est avec son frère Claude qu’il rejoint la brigade « Marc Langer » des MOI (Main-d’œuvre Immigrée) toulousains. Dans la première partie, Raymond raconte les différentes actions qu’il mène contre l’armée occupante. La deuxième partie s’ouvre après l’arrestation de Raymond. Il est alors conduit en prison. Enfin, la troisième partie raconte sa déportation vers Dachau, dans un interminable périple en train.
Sans trouver ce roman d’une qualité incroyable, il a au moins le mérite de présenter un aspect moins connu de la résistance: celle des Juifs et des étrangers. J’ai aussi découvert ce qui pouvait se passer en prison, comment on traitait les prisonniers. J’ai particulièrement apprécié les prolepses qui nous indique l’avenir des différents personnages qui apparaissent. Certaines sont rassurantes, d’autres absolument abjectes mais toutes significatives du contexte de guerre…Ce n’est pas seulement un récit de guerre mais surtout celui de jeunes gens au désir d’avenir enfermés dans la guerre.
En quelques mots, ce n’est pas un chef-d’œuvre mais le récit est émouvant, dynamique et on y trouve de très jolies formules:
« J’avais du temps dans mes poches » (p.11)
Et vous, vous aimez Marc Lévy?

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